Une méthode agile est une approche itérative et incrémentale, qui est menée dans un esprit collaboratif, avec juste ce qu’il faut de formalisme. Elle génère un produit de haute qualité tout en prenant en compte l’évolution des besoins des clients.
Une approche itérative et incrémentale
Une approche itérative et incrémentale
Une méthode agile est une approche
itérative et incrémentale, qui est menée dans un esprit collaboratif, avec
juste ce qu’il faut de formalisme. Elle génère un produit de haute qualité tout
en prenant en compte l’évolution des besoins des clients.
Une approche itérative et
incrémentale
Le principe du développement
itératif consiste à découper le projet en plusieurs étapes d’une durée de
quelques semaines ; ce sont les itérations. Au cours d’une itération, une
version minimale du produit attendu
est développée puis soumise, dans sa version intermédiaire, au client pour
validation. Les fonctionnalités sont ainsi intégrées au fur et à
mesure du cycle de vie sur un mode
incrémental, le système s’enrichissant progressivement pour atteindre les
niveaux de satisfaction et de qualité requis.
Chaque itération est un mini-projet
en soi qui comporte toutes les activités de développement, menées en parallèle
: analyse, conception, codage et test, sans oublier les activités
de gestion de projet. L’objectif est
d’obtenir, au terme de chaque itération, un sous ensemble opérationnel du
système cible et, au terme de la dernière itération, la version
Finale du produit.
Les itérations se succèdent et ne
peuvent être parallélisées ; elles correspondent à des « tranches de temps » ou
des « boîtes de temps » dont la date de fin est fixe. Elles sont
d’ailleurs nommées, dans la
littérature dédiée, sashimi. Ce terme japonais décrit l’assiette où sont
magnifiquement rassemblées toutes les lamelles du poisson.
• L’idée maîtresse est de
reconnaître que l’on ne peut pas tout connaître ni tout anticiper, aussi longue
soit notre expérience ; il est, par conséquent, plus sage d’avancer prudemment,
pas à pas et de s’adapter au fur et
à mesure, en tenant compte des spécificités du projet, plutôt que de tout
prévoir et tout planifier à l’excès, en sachant qu’inévitablement
des changements plus ou moins
prévisibles surviendront en cours de projet.
• On ne dispose plus d’un plan de
management du projet unique, établi au début du projet, qui planifie une liste
d’activités plus ou moins détaillée ; mais on dresse une
liste de besoins macroscopiques et
on élabore un macro planning initial qui fixe les grandes échéances et les
jalons principaux du projet. À chaque itération, on sélectionne,
avec le client, les fonctionnalités
qui seront détaillées puis développées, en fonction de leur priorité et on
établit le micro planning correspondant aux activités
nécessaires pour le développement de
ces fonctionnalités.
• Le principe du timeboxing – une
date d’échéance fixe immuable pour l’itération – permet de mobiliser les
efforts sur des objectifs clairs à court terme. Si les objectifs ne
sont pas atteints, les enseignements
seront tirés lors du bilan de l’itération afin de corriger les conditions de
l’itération suivante, si nécessaire.
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